Chers amis,

Les électrosensibles francophones ont leur champion : le Dr Dominique Belpomme.

Il est notamment auteur du Livre Noir des Ondes, un guide sur les dangers des technologies sans fil et ce que vous pouvez faire pour vous en protéger. Je vous en recommande la lecture.

En attendant, voici le résumé d’une étude du Dr Belpomme avec ses collègues, publiée en 2018 dans la revue Environmental Pollution :

L'exposition aux champs électromagnétiques de basse fréquence et de radiofréquence à de faibles intensités pose un risque important pour la santé qui n'a pas été suffisamment pris en compte par les organisations nationales et internationales telles que l'Organisation mondiale de la santé.

Il existe des preuves solides qu'une exposition excessive aux fréquences de téléphonie mobile sur de longues périodes augmente le risque de cancer du cerveau chez les humains et les animaux.

Les mécanismes en cause sont : la production de dérivés réactifs de l'oxygène, l'altération de l'expression génique et les dégâts sur l'ADN par des processus épigénétiques et génétiques.

Des études in vivo et in vitro démontrent des effets néfastes sur la reproduction mâle et femelle, presque certainement dus à la génération de dérivés réactifs de l'oxygène.

Il existe de plus en plus de preuves que les expositions peuvent entraîner des diminutions neurocomportementales et que certaines personnes développent un syndrome d '« électro-hypersensibilité » ou « maladie des micro-ondes », qui est l'un des nombreux syndromes communément classés comme « intolérance environnementale idiopathique ».

Bien que les symptômes ne soient pas spécifiques, de nouveaux indicateurs biochimiques et techniques d'imagerie permettent un diagnostic qui exclut les symptômes comme étant uniquement psychosomatiques.

Malheureusement, les normes établies par la plupart des organismes nationaux et internationaux ne protègent pas la santé humaine.

Ceci est particulièrement préoccupant chez les enfants, compte tenu de l'expansion rapide de l'utilisation des technologies sans fil, de la plus grande susceptibilité du système nerveux en développement, de l'hyperconductivité de leur tissu cérébral, la forte perméabilité aux ondes de leur petit crâne et le fait qu’ils seront exposés tout au long de leur vie. [source]

Petit point technique : Les “dérivés réactifs de l’oxygène”, qui incluent notamment les fameux radicaux libres, sont généralement le fruit du stress oxydant, d’une mauvaise alimentation, ou d’une surexposition aux rayonnements.

Notez que les chercheurs admettent la non-spécificité des symptômes de l’électrosensibilité. C’est intéressant, car c’est justement l’angle d’attaque favori de ceux qui considèrent que les électrohypersensibles sont des maladies imaginaires.

À vrai dire, les maladies aux symptômes non-spécifiques sont extrêmement nombreuses. C’est d’ailleurs pour cela que le métier de médecin nécessite tant d’années d’études et de stages.

"Électrosensible" : serait-il temps de changer d'appellation ?

Je n’aime pas beaucoup le terme électrosensible, ni même électrohypersensible.

Je pense que notre cause bénéficierait si l’on parlait plutôt “d’allergie aux ondes”.

Les gens sont plus souvent confrontés à des “allergies” qu’à des “sensibilités”.

Nous savons qu’il existe des allergies extrêmement bizarres :

• L’allergie à l’eau ;
• … au soleil ;
• … à l’odeur de poisson [source].

Personne ne remet en question ces allergies.

Personne n’accuse ces allergiques d’être des malades imaginaires.

Or, leurs symptômes ne sont pas spécifiques non plus.

Autre élément : Il y a aussi une confusion entre électrohypersensible et hypersensible (émotionnellement).

Qu’en pensez-vous ? Venez me le dire en commentaire ici.

À bientôt,