Chers amis,

Vous vous êtes sûrement demandé comment faisaient les opérateurs pour trouver des volontaires pour installer une antenne-relais sur leur toit.

Après tout, il faut bien que les propriétaires du bâtiment acceptent.

Or, personne n’a envie d’une antenne-relais sur son toit.

C’est instinctif.

Cet instinct est même partagé par ceux qui nous expliquent que les radiations électromagnétiques sont parfaitement sans danger, et qui veulent tout passer en “sans fil”.

Voici un exemple parmi tant d’autres :

En Suisse, le conseiller fédéral et chef de la Santé Publique (!), Alain Berset, est soupçonné d’avoir fait pression pour déplacer une antenne 5G qui allait être installée un peu trop près de chez lui [source]. Pas fou, ce Monsieur Berset !

Cet instinct se reflète sur les prix de l’immobilier :

Mettez-vous dans la peau d’un technofanatique

Admettons que vous ne niiez [subjonctif de nier] la réalité de la pollution électromagnétique… et que vous acceptiez l’installation d’une antenne sur votre toit… soyez assuré que votre bien immobilier perdra immédiatement 10 % à 20 % de sa valeur [source]. C'est considérable !

Même ceux qui se moquent des ondes, seront rattrapé par la réalité du marché, qui, lui, n’aime pas les ondes. Ceci reflète simplement le fait que l’écrasante majorité de la population n’aime pas les radiations électromagnétiques.

Ainsi, les médias dominants mentent lorsqu’ils présentent les résistants aux ondes comme une minuscule minorité, mélangeant électrohypersensibles, complotistes, et gogos. En réalité, c’est l’inverse !

Les installateurs d’antennes savent bien que 90 % de la population (au bas mot) est hostile aux ondes. Nous sommes la majorité silencieuse !

Que diriez-vous d’un chèque 2,6 millions d’euros ?

Alors, les opérateurs trouvent-ils des volontaires pour héberger une antenne-relais ?

Vous vous en doutez : ils les paient !

Et ce ne sont pas des cacahuètes.

Les opérateurs signent un bail de douze ans avec les propriétaires/copropriétaires :

“L’installation de l’antenne se fait suite au paiement d’un droit d’entrée (généralement de 15 000 euros). Durant toute la durée du bail, l’opérateur verse ensuite un loyer oscillant entre 3000 et 18 000 euros ; la majorité d’entre eux se situent aux alentours de 15 000 euros [...]” [source].

Pour clarifier, on parle bien de 3 000 à 18 000 euros par mois !

Donc, 216 000 euros par an, et 2,6 millions d’euros sur la durée du bail de 12 ans. Adieu locataires pénibles ! Vive la téléphonie sans fil !

Je comprends mieux pourquoi on n’entend jamais de propriétaire se plaindre des nuisances causées par l’antenne-relais sur son toit. Même dans la mafia, le silence s’achète pour moins de 216 000 euros par an.

Mais ce loyer exorbitant pour une antenne-relais reflète aussi un prix de marché. Il semble qu’à moins de 3 000 euros par mois, aucun propriétaire n’est prêt à prendre le risque d’avoir une antenne-relais sur son toit.

On dit souvent que tout s’achète (surtout sur le marché noir).

Un rein ? 45 000 euros [source].

Un bébé ? 10 000 euros [source].

Ça met les choses en perspective…

À bientôt !

Greg Previn

PS : Pour en savoir plus sur les ondes, je vous invite à commander Le Livre blanc de la 5G, que nous avons publié récemment en version papier et électronique.